FAQ: écran solaire

Les jours où les adorateurs du soleil se badigeonnaient d'huile pour bébé sur les plages ou dans leur jardin pour profondément bronzer, sont révolus. Aujourd'hui, on est plus désireux de protéger sa peau contre les rayons nocifs du soleil que de s'y exposer, et il existe plus d'écrans solaires que jamais qui en font la promesse. Les conseils suivants vous en diront plus.

Non. Si vous voulez une protection solaire optimale, vous devez vérifier les listes des ingrédients. De nos jours, les écrans solaires sont devenus assez sophistiqués. Outre leur note de FPS (facteur de protection solaire), qui suggère le temps supplémentaire où vous pouvez rester au soleil sans brûler par rapport à ce que vous pourriez sans protection solaire, beaucoup prétendent être imperméables à l'eau (bien que la plupart des nageurs savent que ce n'est pas exact) et à la sueur.

Plus important encore, de nombreuses étiquettes arborent les termes « à large spectre », qui signifient que l'écran solaire prétend bloquer et les rayons UVB à ondes courtes qui causent les coups de soleil et les rayons UVA qui pénètrent la surface de la peau, endommagent les fibres de collagène et d'élastine et contribuent à la formation de rides et peut-être au cancer de la peau. Mais quelle est l'efficacité de ces produits? Selon une analyse réalisée par l'organisation américaine Environmental Working Group, 18 pour cent des écrans solaires analysés qui affichent une protection à large spectre n'apportent en fait qu'une mauvaise protection UVA. Selon l'analyse, pour recevoir la meilleure protection contre les rayons UVA, il convient de vérifier la présence de l'un des quatre ingrédients suivants.

• Avobenzone (égalementconnu sous le nom PARSOL 1789).
• Mexoryl SX (utilisé pendant des années au Canada et en Europe).
• Oxyde de zinc.
• Dioxyde de titane.

Si votre écran solaire contient de l'avobenzone, souvenez-vous que cet ingrédient se dégrade rapidement au soleil, aussi les produits qui en dépendent pour la protection UVA doivent-ils également contenir un stabilisant comme l'Helioplex, l'Active Photo BarrierComplex, leDermaplex, leSunsure ou l'AvoTriplex.

Parmi les produits qui répondaient aux critères rigoureux de l'Environmental Working Group, on trouve:

• UV Natural Sunscreen.
• Sport (SPF 30+).
• Vanicream Sunscreen, Sport (SPF 35).
• Hawaiian Tropic Baby Faces Sunblock (SPF 60+).
• Blue Lizard Australian Suncream, Sensitive Skin (SPF 30).

Il est en outre essentiel d'appliquer généreusement l'écran solaire – de façon sans doute beaucoup plus libérale que ce que vous faites. Les experts recommandent d'utiliser un verre à liqueur d'écran solaire chaque fois que vous en mettez.

Certains personnes justifient le fait de profiter du soleil en indiquant que le soleil incite le corps à fabriquer de la vitamine D. Mais cette logique ne résite pas à un examen approfondi. En effet, la plupart d'entre nous obtenons suffisamment de vitamine D lors de nos activités quotidiennes, comme le fait de marcher jusqu'au bureau de poste ou même de conduire, en supposant que nous ne portons pas d'écran solaire.

Bien que les avantages de la vitamine D en termes de santé soient bien établis, les inconvénients d'une importante exposition au soleil l'emportent largement sur tous les bénéfices que l'on peut en retirer.

Non. Les écrans solaires avec un FPS supérieur à 30 ne fournissent guère plus de protection que les produits FPS 30.

Les extraits d'une fougère tropicale appelée Polypodium Leucotomos ont des propriétés antioxydantes qui semblent aident à protéger la peau des méfaits du soleil lorsqu'ils sont pris par voie orale. Vendues en Europe depuis deux décennies, ces pilules sont depuis peu devenues disponibles au Canada et aux États-Unis, sous le nom de marque Heliocare.