8 plantes envahissantes à éviter

2 juillet 2015

Les plantes envahissantes ont souvent été introduites de l'étranger. On doit éviter de les cultiver et de les dissiminer dans l'environnement.

  1. Alliaire officinale (Alliaria petiolata) : originaire d'Europe, c'est une plante bisannuelle croissant dans les forêts décidues, les forêts de plaine d'inondation, les jardins et sur le bord des routes. En plus de nuire aux régions naturelles, l'alliaire officinale est porteuse d'une souche du virus de la mosaïque du navet.
  2. Euphorbe ésule (Euphorbia esula L.) : dans les prairies mixtes, elle peut dominer l'habitat et entraîner une baisse considérable de la diversité et de l'abondance des espèces indigènes. Elle produirait des substances inhibant la croissance ou le développement d'autres espèces.
  3. Mors de grenouille (Hydrocharis morsus-ranae L.) : en 1932, l'hydrocharis grenouillère était importée intentionnellement à des fins horticoles et plantée dans un fossé ou un étang de l'arboretum de la Ferme expérimentale centrale d'Ottawa. Elle domine maintenant la végétation le long du fleuve Saint-Laurent, à l'Ouest du Québec et à l'Est de l'Ontario, et se dissémine dans les étangs à castor isolés.
  4. Myriophylle à épi (Myriophyllum spicatum L.) : plante des milieux humides d'Europe, le myriophylle à épi nuit aux espèces indigènes en les supplantant et, peut-être, aux populations de poissons en entravant leur frai ; il est également un obstacle à l'utilisation des milieux aquatiques par l'homme à des fins récréatives, pour le transport et pour le maintien de réserves d'eau. L'infestation des plans d'eau par le myriophylle à épi peut poser un danger pour les nageurs, qui s'empêtrent dans les denses peuplements, ou entraîner un problème de santé publique en favorisant l'augmentation de la population de certains moustiques,
  5. Nerprun bourdaine (Rhamnus frangula L.) : l'arbre à bourdaine, ou aulne noir, est une plante de milieu humide originaire d'Europe. Il est encore peu répandu, mais sa dissémination rapide alliée à sa capacité de vite envahir les milieux naturels donne à penser que la présence de cette plante posera un problème plus grave.
  6. Phalaris roseau (Phalaris arundinacea L.) : les espèces introduites forment de denses colonies qui peuvent déloger des plantes indigènes. À cause de la ressemblance entre les plants indigènes et naturalisés, on ne connaît pas l'importance de la distribution des cultivars importés. Le phalaris roseau partage souvent les milieux humides avec la salicaire.
  7. Renouée du Japon (Polygonum cuspidatum) : une espèce originaire d'Extrême-orient, qui devient envahissante sur les bords de rivières ou dans les terrains vagues humides. Elle émet des tiges arrondies ressemblant au bambou.
  8. Salicaire (Lythrum salicaria) : l'énorme production de semences de la salicaire lui permet d'accumuler rapidement une considérable réserve de graines, qui peuvent rester en dormance plusieurs années avant de germer. Les répercussions de la présence de la salicaire comprennent la disparition de plantes et d'animaux indigènes dans les milieux humides infestés, la dégradation des prairies marécageuses et des prés de graminées sauvages, l'obstruction des canaux d'irrigation et la perte d'habitats naturels à vocation récréative. Quand la salicaire s'établit en peuplement dense, elle peut remplacer les plantes indigènes, chassant les oiseaux aquatiques et les animaux à fourrure parce que leur source de nourriture a disparu ou parce que la densité ou la composition de la couverture végétale ne leur conviennent plus.
8 plantes envahissantes à éviter
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