Cancer du côlon: 2 suppléments nutritionnels à prendre

Bien sûr, en ce qui concerne le cancer du côlon, l'hérédité est un facteur à considérer, mais cette affection résulte surtout d'une mauvaise alimentation. Voici deux suppléments qui peuvent vous aider.

Tout comme le tabac mène au cancer du poumon, l'alimentation occidentale typique, axée sur le bœuf et la pomme de terre, multiplie presque par quatre le risque qu'une personne fasse des polypes, tumeurs bénignes qui se forment dans le tube digestif et peuvent devenir cancéreuses.

• Les personnes âgées de 50 ans et plus, de même que celles qui ont des antécédents familiaux, peuvent diminuer considérablement leur risque en passant tous les 10 ans une coloscopie, intervention qui permet d'isoler les polypes et de les retirer.
• Cependant, comme ces tumeurs sont à l'origine de la majorité des cas de cancer du côlon, la première chose à faire est d'en prévenir l'apparition.
• Des mesures aussi simples que d'inclure dans son alimentation quotidienne épinards, haricots, brocoli ou choux de Bruxelles peuvent aider considérablement.

Une alimentation pauvre en folate peut nécessiter de combler ce déficit en prenant un supplément multivitaminique.

• Les chercheurs de la Nurses' Health Study ont découvert que les femmes qui avaient pris, durant 15 ans, un supplément comprenant de l'acide folique couraient 75% moins de risque de souffrir de ce cancer que celles qui n'en avaient pas pris.
• DOSE: 400 μg (microgrammes) par jour, soit la dose qu'on trouve habituellement dans les suppléments de multivitamines.

Une étude portant sur la prévention des polypes indique qu'un supplément contenant ces deux nutriments a permis de diminuer de 18% le risque de récurrence.

• DOSE: calcium: de 1 200 à 1 500 milligrammes par jour, sous forme alimentaire et sous forme de suppléments.
• Vitamine D:des études indiquent que, à une dose de 1 000 UI (unités internationales) par jour, sous forme alimentaire et sous forme de supplément, elle ne présente pas de risque et peut être bénéfique.

Selon les experts, il suffirait que les gens apportent des changements modestes à leur alimentation et à leur mode de vie pour en diminuer l'incidence de 70%.